Au cours de cette nuit, entre le 25 et le 26 mars, nous passerons à l’heure d’été.
J’ignore ce qu’il en est pour vous, moi je n’arriverai jamais à me souvenir si l’on dort une heure de plus ou de moins selon que l’on bascule de l’heure d’hiver à celle d’été ou l’inverse. Je dois toujours réfléchir pour répondre à cette épineuse question !
Quelques repères… dans les heures d’été ou d’hiver :
19 septembre 1975 : présidence de Valéry Giscard d’Estaing. Dès 1976 pour faire des économies d’énergie après le choc pétrolier, un décret introduit le changement d’heure. La mesure devait être provisoire. Méfions-nous du provisoire qui dure !
L’ idée des économies avait déjà inspiré des politiques. Ainsi, jusqu’au début, ou presque, de l’éclairage artificiel, du moins jusqu’à 1784 ! Benjamin Franklin (inventeur notamment du paratonnerre, éditeur, écrivain…) avait proposé décaler les horaires d’activité d’une heure en été pour profiter au maximum du soleil. « L’épargne de cette somme qui se dépense en bougies et chandelles n’est pas le seul avantage de mon économique projet », écrit-il
Encore l’énergie et l’économie : 1916, en pleine Première Guerre mondiale, par l’Allemagne, la France, l’Angleterre et l’Irlande. Objectif : économiser du charbon pour le redistribuer à l’effort de guerre. Jusqu’à fin de la 2e WW. puis VGE.
Ma suggestion, bien sûr c’est de régler nos montres et d’adapter nos estomacs, mais c’est surtout de se gérer dans le temps plutôt que de gérer le temps qui ne se gère pas. Il reste, au moins dans notre dimension terrestre, avec 60 minutes par heure, 60 secondes par minute et 24 heures par jour.
Finalement, ce sera une manière, nous aussi de faire des économies ! Notre énergie à nous en étant écologique avec nous, en ménageant nos ressources pour les dispenser où bon nous semble et avec qui nous chante pour donner du sens au temps qui passe, de toute façon.
