Le 8 mars, c’est aujourd’hui avec celles (et ceux) qui tournent la date en dérision « c’est la fête des femmes » et celles (et ceux) qui comprennent les enjeux.
Sur le plan humain déjà, n’oublions pas les statistiques des morts au sein des couples, ne serait-ce qu’en France : les femmes restent les principales victimes : 122 femmes sont décédées des suites de violences conjugales contre 21 hommes.
Un éclairage maintenant sur l’autonomie financière : malgré les lois diverses et variées, en moyenne six femmes sur dix sont encore moins payées que les hommes de niveau équivalent. Un écart d’environ 15,8%. Ce qui revient à dire, selon l’association féministe les Glorieuses, qu’à partir de début novembre et jusqu’à la fin de l’année, les femmes travaillent gratuitement. Pas toutes, bien sûr, sinon notre économie serait à l’arrêt pour de bon, surtout si les femmes arrêtaient aussi de prendre en charge les tâches ménagères.
Voilà pourquoi, en ce 8 mars, je continue de penser :
- Qu’il convient de retenir les commentaires narquois pour confronter le réel.
- Que chacune doit avoir le choix de réussir à sa façon, loin des injonctions familiales et sociales. Réussir, c’est être parvenue à vivre selon ses valeurs en trouvant sa place dans les systèmes plus vastes que sont nos cadres familiaux, sociaux et professionnels.
- Que la mixité est une donnée essentielle pour maintenir les efforts en cours depuis tant d’années.