Ce 30 septembre marque la Journée mondiale de la traduction, jour de la Saint Jérôme, patron des traducteurs et traductrices.
Si, comme les monteurs au cinéma, les traducteurs peuvent rendre hommage à une œuvre, servir l’auteur et l’esprit de ce dernier, ou au contraire, passer à côté, nous gardons en mémoire des tandems célèbres comme Diderot qui traduit le philosophe Shaftesbury, Nerval qui traduit le Faust de Goethe, Baudelaire passionné par Edgar Poe dont il traduit l’œuvre, l’écrivain Alexandre Vialatte qui révèle Kafka en France et le traduit, le poète Yves Bonnefoy et Shakespeare ou encore Georges-Arthur Goldschmidt pour Peter Handke, parmi tant d’autres célèbres, mais pas seulement. Ces écrivains de l’ombre sont légion et clés de voûte du rayonnement du livre.
D’après le Syndicat national de l’édition, la production éditoriale française connaît un vif succès à l’international. Bande dessinée, jeunesse, fiction : à elles seules, ces trois catégories représentent 73,6% des titres cédés.
Pas encore de traducteur attitré pour ma part, même si deux de mes livres ont été publiés l’un en russe, l’autre au roumain. Le jour où un de mes roman paraîtra en langue étrangère, je serai comblée…