Christian Bobin
Le 24 novembre 2022, Christian Bobin, est décédé. D’après la presse, l’écrivain et poète serait décédé, à 71 ans, d’un cancer foudroyant l’a emporté. La Journée mondiale de la poésie est célébrée le 21 mars et je choisis donc ce jour pour saluer son œuvre.
J’ai eu la chance de la découvrir dès la fin des années 1990 quand je vivais au Québec. Je me souviens notamment du choc quand j’ai saisi « La part manquante », au point que mon exemplaire a retraversé l’Atlantique lors de mon retour en France.
C’est ce livre que j’ouvre à nouveau en guise d’hommage. Il l’avait publié en 1989 chez Gallimard. Sur la quatrième de couverture, vous pourrez lire : « Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit. C’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. »
Après cette phrase déjà inspirante, je vous propose celles-ci : « C’est quoi, réussir sa vie. Ce qu’on gagne dans le monde, on le perd dans sa vie. (…) C’est quoi, réussir sa vie, sinon cela, cet entêtement d’une enfance, cette fidélité simple : ne jamais aller plus loin que ce qui vous enchante à ce jour, à cette heure. » Et quelques lignes après, une réflexion qui nous accompagne aujourd’hui en pensant à lui : « Il n’y a pas d’apprentissage de la vie. Il n’y a pas plus d’apprentissage de la mort. »
Une fois n’est pas coutume, au lieu d’une vidéo de bibliocoaching où je suis derrière la caméra de mon téléphone, je vous invite à cliquer sur le lien sous ces deux photos. Vous accèderez à un reportage de Radio-Canada. Une manière de célébrer mes liens de deux côtés de l’Atlantique. Et puisque j’ai découvert Christian Bobin quand je vivais à Montréal, tout prend encore plus de sens.
